lundi 2 septembre 2013

Semaine 06 - Grammaire : Le nom commun / Le nom propre



Le
 nom commun est un nom qui est commun à toutes les personnes, à tous les animaux, à toutes les choses de la même espèce

exemple : un écureuil


Le nom propre est un nom qui est la propriété d’une personne, d’un animal ou d’une chose :

exemple : Prestiot





ETUDIEZ

1/ L’écureuil s’éveille.

Le nom écureuil désigne tous les écureuils, il est commun à tous les écureuils : c’est un nom commun.



2/ Prestiot l’écureuil.

Le nom Prestiot désigne seulement un écureuil, il est la propriété d’un écureuil, il lui est propre  : c’est un nom propre.



3/ Guirigui module sa chanson.

Guirigui aussi est un nom propre : les noms propres, Prestiot et Guirigui, commencent par une majuscule.







APPLIQUEZ

1/ Faites deux colonnes
mettez dans la première les noms propres
dans la deuxième les noms communs

écureuil, Prestiot, Guirigui, grive, écolier, Pierre, chien, Bob, Minette, chat, France, pays, Pasteur, médecin, Durand, vigneron, continent, Afrique, Paris, forêt, bois, noisette, hêtre, Dick, lièvre, Jacques, bûcheron.







2/ Trouvez :


3 noms communs de personnes

3 noms propres d’animaux

3 noms communs de choses

3 noms propres de personnes

3 noms propres de pays






3/ Ecrivez la liste des noms communs du texte «Le réveil de Prestiot».





Le réveil de Prestiot

Dans sa petite maison ronde, près de la cime du vieux chêne, Prestiot, l’écureuil, s’éveille. Il écoute : Guirigui, la grive, module la première chanson du jour. Pourtant, dans la maison de Prestiot, il fait encore tout à fait noir. Il se pelotonne et se rendort.

Quelques instants plus tard, il ouvre de nouveau les yeux. Il fait toujours aussi noir, mais Guirigui s’égosille : «Debout ! Prestiot ! Réveille-toi, paresseux !». Prestiot se pelotonne et se rendort encore.

Quand il se réveille pour la troisième fois, les ténèbres sont toujours très opaques et Guirigui se fait toujours entendre. Cette fois l’écureuil se fâche : «C’en est trop ! Gare à tes plumes !».

Jaillissant par la petite lucarne de sa maison, il fait un bon terrible vers la cime du chêne. Il constate qu’il fait jour, grand jour. Et lui qui se croyait à peine au milieu de la nuit ! «Ah, ça ! qui m’expliquera ce mystère ?». Ue feuille de chêne, se détachant d’un rameau, était venue s’appliquer sur la petite lucarne, qu’elle avait bouchée.

Prestiot examine la feuille et s’écrie : «C’est une feuille jaune ! Serions-nous donc déjà en automne ?

- Il n’en faut point douter, répond Guirigui».

E. Pérochon (Le livre des quatre saisons)