À travers Paris
Nous descendons le faubourg, où s’écoule un double courant de véhicules bruyants et de piétons affairés. Le roulement des voitures m’étourdit ; la hauteur des maisons me fait peur.
A un certain endroit, le tourbillonnement de la foule se répand dans une large voie plantée d’arbres. Mon oncle Scipion me crie : «Les boulevards !»
Nous coupons péniblement ce courant et ces files de voitures enchevêtrées les unes dans les autres. Nous retombons dans une longue rue, aussi populeuse et aussi affairée que la précédente. Le grouillement de la foule commence à m’effrayer.
Cette rue noire et longue débouche tout à coup sur un vaste espace lumineux. Le soleil paraît derrière le brouillard. J’aperçois la coulée verte d’un grand fleuve et, sur chaque bord, une ligne de hautes maisons et de palais. Au-dessus des toits, surgissent des tours, des dômes, de sveltes flèches d’églises.
Nous passons sur un pont monumental, orné d’une statue à cheval. Scipion, avec un grand geste, me dit : «Les quais et la Seine !»
A.Theuriet (L’Oncle Scipion)
PARLEZ
1/ «Nous descendons le faubourg...» Que voyons-nous ?
Retenez le verbe. Répétez la phrase
2/ A un certain endroit, que fait le tourbillonnement de la foule ? Que crie l’oncle Scipion ?
3/ «Nous coupons.....» Comment ? Quoi ? Où retombons-nous ? Quel effet me fait le grouillement de la foule ?
4/ «Cette rue noire et longue......» Que fait-elle ? Que fait le soleil ? Qu’est-ce que j’aperçois ? Le fleuve........, sur chaque bord.... Et au-dessus des toits ?
Répétez les trois phrases.
5/ Sur quoi passons-nous ? Que dit Scipion ?
