Le réveil de Prestiot
Dans sa petite maison ronde, près de la cime du vieux chêne, Prestiot, l’écureuil, s’éveille. Il écoute : Guirigui, la grive, module la première chanson du jour. Pourtant, dans la maison de Prestiot, il fait encore tout à fait noir. Il se pelotonne et se rendort.
Quelques instants plus tard, il ouvre de nouveau les yeux. Il fait toujours aussi noir, mais Guirigui s’égosille : «Debout ! Prestiot ! Réveille-toi, paresseux !». Prestiot se pelotonne et se rendort encore.
Quand il se réveille pour la troisième fois, les ténèbres sont toujours très opaques et Guirigui se fait toujours entendre. Cette fois l’écureuil se fâche : «C’en est trop ! Gare à tes plumes !».
Jaillissant par la petite lucarne de sa maison, il fait un bon terrible vers la cime du chêne. Il constate qu’il fait jour, grand jour. Et lui qui se croyait à peine au milieu de la nuit ! «Ah, ça ! qui m’expliquera ce mystère ?». Ue feuille de chêne, se détachant d’un rameau, était venue s’appliquer sur la petite lucarne, qu’elle avait bouchée.
Prestiot examine la feuille et s’écrie : «C’est une feuille jaune ! Serions-nous donc déjà en automne ?
Prestiot examine la feuille et s’écrie : «C’est une feuille jaune ! Serions-nous donc déjà en automne ?
- Il n’en faut point douter, répond Guirigui».
E. Pérochon (Le livre des quatre saisons)
PARLER
1/ Où est Prestiot ? Que fait-il ?
Il écoute : qui entent-il ?
Que fait Guirigui ?
Prestiot s’étonne : pourquoi ?
Et que fait-il ?
Relisez.
2/ «Quelques instants plus tard...» Relisez et répétez.
Que fait Prestiot ?
3/ «Quand il se réveille pour la troisième fois....». Répétez
Fâchez-vous comme Prestiot et dites comme lui.
4/ Relisez bien la phrase : «Jaillissant....» Répétez.
Que constate-t-il ?
Est-il étonné ? Pourquoi ?
Dites bien comme Prestiot : «Et moi qui me croyait....»
5/ Expliquez : «ce mystère». Relisez.
6/ Prestiot examine la feuille.
Répétez ce qu’il dit, ce que répond Guirigui.