vendredi 27 février 2015

Semaine 23 - Etude de la phrase


 

Prestiot prend une pierre qu’il lance sur le renard.




Analysez :

Combien y-a-t-il de verbes dans cette phrase ?
Combien de propositions 

Lisez la première proposition.
Lisez la deuxième proposition.

Dans la première proposition, quel est le verbe ? le sujet ?

Le premier complément est qu’, mis pour que ; il remplace le nompierre : 

il lance la pierre.





Quel est le deuxième complément ?




Imitez :

1/ Prestiot joue un tour au renard. 

Je ris du tour que Prestiot.....





2/ Le renard a attaqué Guirigui.

Prestiot venge Guirigui que.......






Inventez :

1/ Inventez deux phrases où le complément sera complété par une proposition commençant par que.




2/ Composez trois ou quatre phrases :


les champs au printemps.


Semaine 23- Orthographe : Dictée


 

Dictée


Dans les clairières et sur les talus abrités, les premières fleurettes perçaient la mousse. Il y avait des violettes, des anémones, des primevères. La sève montait, les bourgeons gonflaient. Une tendre verdure apparaissaient sur les cimes de tous les arbres.





a/ Ecrivez la dictée au futur.









1/ Dans la phrase suivante combien y-a-t-il de propositions ? quelle est la première, quelle est la deuxième ?


C’est le printemps : la nature renaît.




Semaine 23 - Conjugaison : Imparfait des verbes dire, faire, prendre


 
Etudiez :



Dire

je disais
tu disais
il disait
elle disait

nous disions
vous disiez
ils disaient
elles disaient




Faire

je faisais
tu faisais
il faisait
elle faisait

nous faisions
vous faisiez
ils faisaient
elles faisaient




Prendre

je prenais
tu prenais
il prenait
elle prenait

nous prenions
vous preniez
ils prenaient
elles prenaient


Appliquez :

1/ Conjuguez à l’imparfait :

Je disais bonjour aux hirondelles.
tu.... il...... etc......


Je défaisais mes paquets.
tu.... il...... etc.....


Je surprenais un oiseau à son nid.
tu...... il....... etc;......



2/ Mettez les verbes à l’imparfait :

Le bois semble sombre. J’approche. Je regarde les arbres : ils sont couverts de bourgeons. A terre, il y a des fleurettes partout : je fais un bouquet. Je me dis que c’est le printemps et je reprends courage.



Semaine 23 - Grammaire : La proposition


 
Etudiez :

1/ Les bourgeons craquaient ; ils dépliaient leurs feuilles.

Cette phrase contient deux verbes : craquaient ; dépliaient.
Chaque verbe a son sujet : les bourgeons ; ils.

Cette phrase peut se découper en deux petites phrases, en deux parties :

a/ Les bourgeons craquaient.

b/ Ils dépliaient leurs feuilles.





2/ Prestiot lâcha le caillou qui tomba sur le nez de Flibustin.

Cette phrase contient deux verbes : lâcha ; tomba.

Chaque verbe a son sujet : Prestiot ; qui.

Cette phrase peut se décomposer en deux parties :

a/ Prestiot lâcha le caillou,

b/ qui tomba sur le nez de Flibustin.


Ces deux parties s’appellent des propositions.




3/ Il ne faut pas confondre proposition et préposition.

Dans : le nez de Flibustin, de est une préposition, parce que de unit nez à son complément Flibustin.


Retenez :


Une proposition et une partie d’une phrase ;

elle contient un verbe 


Les bourgeons craquaient ; ils dépliaient leurs feuilles.






Appliquez :

1/ Par un trait vertical, découpez les phrases en propositions :

Je regardais à ma fenêtre, je voyais tout reverdir.

J’écoutais les merles qui bâtissaient leur nids.

La fraîcheur du matin me remplissait de joie, j’étais heureux.

Les premières abeilles volaient dans les lilas qui commençaient à fleurir.

Tout s’éveillait, tout s’agitait.

La terre se couvrait de marguerites ; l’aubépine fleurissait dans les haies.

Les ormeaux n’avaient pas encore de feuilles mais ils se couvraient de bourgeons.

Les oiseaux allaient vers des nids qu’on ne voyait pas.

L’hirondelle revient et les haies reverdissent.

L’herbe se met à pousser, les blés grandissent.

J’ai vu mon père qui préparait son jardin.

Le ciel est clair, presque sans nuages.

La matinée est paisible.

La cloche tinte et les coqs chantent.

Les fenêtres sont ouvertes : on entend le gazouillement des oiseaux.

La nature s’éveille et les hommes sont heureux.






Semaine 23 - Elocution : Les plaisanteries de Prestiot


 
Les plaisanteries de Prestiot


De suaves parfums montaient des sous-bois. Les insectes dépliaient des ailes neuves. Les oiseaux s’égosillaient autour de leurs nids. Les lapereaux bondissaient dans les clairières.

Jamais Prestiot, l’écureuil, n’avait aussi hardiment passé d’un arbre à l’autre, sur des ponts de rameaux flexibles. Avec la complicité de Guirigui, la grive, il jouait des tours à Rakakia le geai. Celui-ci s’en plaignait à ses pareils. Alors, pendant un moment, les geais jacassaient avec colère. Mais cette colère s’apaisait vite.

On ne voyait plus Flibustin, le renard ; on ne savait ce qu’il faisait. Il semblait avoir changé de terrier. Un matin, pourtant, voyageant parmi les hautes branches d’une futaie, Prestiot l’aperçut, au pied d’un hêtre, en compagnie de deux renardeaux. Depuis le jour où Flibustin avait attaqué Guirigui, Prestiot n’aimait pas le renard. Il descendit, prit un caillou entre ses dents et remonta vivement à la cime du hêtre : «Tu vas voir, Flibustin !» pensait-il. Tu vas voir !».

Il visa soigneusement et lâcha son caillou, qui vint tomber sur les reins de Flibustin. Et, miracle ! le renard ne broncha même point ! Allongé sur la mousse, il n’avait souci que de jouer avec ses renardeaux !

La saison était si belle, la vie si facile qu’il semblait impossible d’être méchant.

Ernest Pérochon (Le livre des quatre saisons)






Parlez :

1/ C’était le printemps ; vous étiez au bois, que sentiez-vous ?
Que faisaient les insectes ? les oiseaux ? les lapereaux ? (répétez le tout haut)


2/ Parlez de Prestiot : «Jamais.........» . Que faisait-il, avec la complicité de Guirigui ? Que faisait alors Rakakia ? Et les geais ? Cette colère durait-elle ?


3/ Et Flibustin ? Un matin qu’arriva-t-il ? Prestiot aimait-il le renard ? Pourquoi ? Que fit Prestiot ? Dites ce que Prestiot se disait.


4/ Que fit Prestiot ? (deux verbes) ; et le caillou ? et Flibustin ? (répétez)
Expliquez pourquoi le renard ne broncha pas.


5/ Finissez l’histoire : «La saison...... la vie......».


6/ Ces jours-ci, êtes-vous allé au bois, aux champs, au prés ? Racontez.


Semaine 23 - Vocabulaire : Printemps


 
Printemps au bois


Dans les clairières, le long des talus abrités, les premières fleurettes, anémones, violettes et primevères, perçaient timidement la mousse. Les bourgeons gonflaient. Bientôt, une dernière poussée de sève fit craquer les derniers bourgeons et déplia toutes les feuilles.

E. Pérochon (Le livre des quatre saisons)





Etudiez les mots :

1/ Dans clairière, il y a clair : une clairière est un endroit de la forêt où il fait clair, parce qu’il n’y a plus d’arbres.


2/ Un talus est la pente d’un fossé ; un talus abrité est un talus qui est à l’abri du vent froid. Qu’est-ce que s’abriter ?


3/ Une fleurette est une petite fleur.
Vous connaissez bien la violette : avez-vous déjà vu des anémones ?


4/ Le printemps est le premier temps, la première saison, et la primevère est la fleur du printemps.


5/ Remarquez l’orthographe de bourgeon. 
La sève est le liquide qui circule dans la plante.
Quand on parle d’une poussée de sève, on veut dire que la sève pousse tout d’un coup, monte tout d’un coup.





Ecrivez les mots :

s’abriter

une clairière, un talus, un abri, une fleurette, une anémone, une violette, une primevère, le printemps, une poussée de sève, un bourgeon

clair, abrité






Employez les mots :

1/ Mettez le mot convenable : à l’abri, talus, primevère, sève


La violette pousse au pied des haies, sur les pentes, aux endroits où elle est.............. du froid.

Dans..............., nous voyons prime qui veut dire premier  c’est la fleur du printemps.

Les bourgeons gonflent, craquent : c’est la.......... qui les fait grossir.

La voie ferrée, passe dans un fossé, entre deux.........





2/ Faites une phrase avec chaque mot : clairière, abrité, bourgeon.

Semaine 22 - Etude de la phrase


Le char minuscule qui passe dans l’air laisse un sillage argenté.



Analysez :

Cherchez le sujet du verbe «laisse».

Quel est le mot sujet ? c’est «char».

Qu’est-ce que le mot «minuscule» ?

De quel char minuscule s’agit-il ?
Du char qui passe dans l’air.

Qu’est-ce que le mot «qui» ?
Quel nom remplace-t-il ?

Cherchez le sujet du verbe «passe».
Cherchez son complément.

Combien de verbes y-a-t-il dans la phrase ?




Imitez :

1/ La marraine de Cendrillon était une fée.

La marraine de Cendrillon qui.......... changea.......




2/ Le cocher était un rat.

Le cocher qui était........ conduisait.......







Inventez :

1/ Inventez deux phrases où le sujet sera complété par qui avec un verbe et un complément.


2/ Composez trois ou quatre phrases : 

Un conte que j’aime bien.

Semaine 22 - Orthographe : Dictée


 
Dictée


La fée regardait dans la souricière. Elle y trouvait si petites souris vivantes. Cendrillon levait un peu la trappe et les petites souris trottaient hors de leur cage. La fée donnait un coup de sa baguette à chaque souris et chaque souris était changée en un beau cheval.



exercice : Mettez la dictée au passée composé. (La fée a regardé..... )




1/ Ecrivez les trois dernières phrases en remplaçant «elle» par «tu»:

La fée était coiffée de lis et de lilas.

Elle passait dans l’air, au gré des vents épars.

Son char minuscule laissait un sillage argenté et des tourbillons dans l’air.

Elle cachait les bijoux de Peau d’Ane.

Elle berçait la Belle au Bois dormant.





2/ Dans le texte suivant relevez les pronoms «qui» et dites quel nom ils remplacent :

La fée a changé les pauvres habits de Cendrillon en vêtements de drap d’or et d’argent, ornés de pierreries étincelantes. Elle lui a donné une paire de pantoufles, qui étaient les plus jolies du monde. Ainsi parée, Cendrillon était ravissante. Elle monte dans le carrosse doré, qui roule vers le bal.