Etudiez :
1/ Les bourgeons craquaient ; ils dépliaient leurs feuilles.
Cette phrase contient deux verbes : craquaient ; dépliaient.
Chaque verbe a son sujet : les bourgeons ; ils.
Cette phrase peut se découper en deux petites phrases, en deux parties :
a/ Les bourgeons craquaient.
b/ Ils dépliaient leurs feuilles.
2/ Prestiot lâcha le caillou qui tomba sur le nez de Flibustin.
Cette phrase contient deux verbes : lâcha ; tomba.
Chaque verbe a son sujet : Prestiot ; qui.
Cette phrase peut se décomposer en deux parties :
a/ Prestiot lâcha le caillou,
b/ qui tomba sur le nez de Flibustin.
Ces deux parties s’appellent des propositions.
3/ Il ne faut pas confondre proposition et préposition.
Dans : le nez de Flibustin, de est une préposition, parce que de unit nez à son complément Flibustin.
Retenez :
Une proposition et une partie d’une phrase ;
elle contient un verbe
Les bourgeons craquaient ; ils dépliaient leurs feuilles.
Appliquez :
1/ Par un trait vertical, découpez les phrases en propositions :
Je regardais à ma fenêtre, je voyais tout reverdir.
J’écoutais les merles qui bâtissaient leur nids.
La fraîcheur du matin me remplissait de joie, j’étais heureux.
Les premières abeilles volaient dans les lilas qui commençaient à fleurir.
Tout s’éveillait, tout s’agitait.
La terre se couvrait de marguerites ; l’aubépine fleurissait dans les haies.
Les ormeaux n’avaient pas encore de feuilles mais ils se couvraient de bourgeons.
Les oiseaux allaient vers des nids qu’on ne voyait pas.
L’hirondelle revient et les haies reverdissent.
L’herbe se met à pousser, les blés grandissent.
J’ai vu mon père qui préparait son jardin.
Le ciel est clair, presque sans nuages.
La matinée est paisible.
La cloche tinte et les coqs chantent.
Les fenêtres sont ouvertes : on entend le gazouillement des oiseaux.
La nature s’éveille et les hommes sont heureux.